We've The Same Name [Pv Sayuri]

La journée avait pourtant commencée normalement. Se levant aux aurores comme à son habitude. Comme à son habitude il avait pratiqué ses exercices sévères lui permettant d’entretenir son corps au mieux de sa forme. Comme à son habitude il se jeta dans son grand bassin en marbre pour purifier âme et corps. L’eau était la vie, l’eau donnait la vie. Lorsque l’on était qu’un bambin, on avait toujours l’âme pure. En se levant, il voulait revenir à cette état, purifier ses pêchés et son passé. La salle de Bain, seul pièce luxueuse de son appartement, était le cœur de l’habitation. Sa maison, au dernier étage d’une petite tour près de celle du Kage, était ronde, s’organisant autours la pièce maitresse chez les personnes de son clan. Il passa une bonne demi-heure à se laver et à barboter dans l’eau en se préparant mentalement à cette rencontre, ce choc, cette journée si importante pour lui. Il sortit presque à regret du liquide purificateur. La lumière, passant par la lucarne de la pièce voisine et entrant dans la salle ou il se trouvait se refléta sur les miroirs présent sur les murs et éclaira la salle d’eau d’un rayon lumineux, réchauffant le cœur et le corps. Il prit la direction de sa chambre à coucher. Il ne parfuma pas, ne se coiffa pas de manière particulière. Il ne devait pas trop être reconnaissable, et les deux seuls choses qui le distinguaient de ses pairs étaient son masque qui arborait une couleur bleu ciel plutôt que rouge ainsi que sa tenue noire de jais. Il ne portait pas l’habituelle cape d’anbus, seul effraction au règlement qu’on lui avait accordé. Il passa son sabre court à sa ceinture et ses étranges bracelets à ses poignets. Il teint ses yeux de glace et entrepris enfin de partir. Il n’était pas pressé, il avait tout son temps. Sa mission qu’il allait devoir remplir serait plutôt ardu, protéger la Mizukage, Sa propre sœur. Tout comme elle il était arrivé au sommet de son art. Mais plutôt qu’envisagé une carrière comme la sienne, il avait choisit de devenir son ombre. Pourquoi, peut-être parce qu’elle était son dernier liens avec ses origines et qu’il ne lui laisserait pas le plaisir de partir sans savoir. Plus tard, il comprendra qu’il aimait réellement sa sœur.

Il disparu de sa chambre en sautant par la fenêtre. Se réceptionnant souplement sur un toit, il sauta de l’un à l’autre rapidement, quasi-furtif. Il s’arrêta brusquement, sautant de son perchoir tel un félin ayant repéré sa proie. Il entra dans un petit restaurant que l’on aurait pu qualifier de bouiboui si celui-ci ne préparait pas le meilleur riz gluant de tout le village et des environs. Sans surprise, le vieux gérant accueilli le jeune homme qui venait pour la quatrième fois chez lui. Toujours la même heure, toujours le même déjeuner. Un bol de riz gluant agrémenté d’une sauce au sauja et accompagné d’un thé vert. Ansi rassasié, il quitta l’établissement en déposant un poignée de pièces sur le comptoir. Ce petit bout d’homme, ninja accompli, assurait quasiment à lui seul le prestige de la boutique depuis quelques temps. Des gens venaient le voir mangé, essayant de voire un bout de visage. Mais tout ce qu’ils voyaient, était un bout de lèvres, Sozui se mettant toujours dans l’ombre d’un coin et personne n’osant s’approcher de trop près. Observant les rues bondées de la ville, bouillonnante d’activité, Sozui se demanda comment ferait-il pour protégé sa sœur à l’extérieur, il faudrait qu’elle accepte sa présence à ses côtés.

Il entra dans la tour du Mizukage et personne ne l’arrêta en chemin, son masque dissuadant la plus part des ninjas, son aura et son regards arrêtant les plus téméraires. Lorsque l’on passait à côté de lui, on avait vraiment l’impression d’avoir froid, c’était étrange comment un simple regard pouvait vous donner des frissons, comment un enfant pouvait faire peur aux Ninjas plus expérimentés que lui. Sa vie, le forçant à adapter cette attitude, était plus mouvementée que la pluparts des gens encombrant le hall. Il monta les escaliers rapidement et se retrouva devant son mentor, son maître depuis peu. Le chef des Anbus .

Il le salua en abaissant légèrement sa tête.


Ils entrèrent dans le bureau. Le jeune homme en premier. Un ninja devant la porte lui bloqua le passage en lui disant d’une voix forte, sans doute sur de lui grâce à la taille du jeune homme.

L’anbus ne répondit pas et le vieil homme qui le succédait non plus, amusé. Qu’allait faire son disciple le plus prometteur ? Le regard du nouveau garde du corps se planta dans ceux du garde et celui-ci ressenti un froid envahir sa détermination, des images de ce que pouvait lui faire cet enfant et s’écarta, la peur au ventre, un nœud dans la gorge. Sans lui accorder un regard de plus, Sozui s’avança vers Sayuri. Le vieil homme passa devant et resta debout, baissant simplement la tête en signe de soumission, imité par son disciple.

Sozui fut surpris même si son regard ne quitta pas ceux de la jeune femme.